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Les 3 maladies méditerranéennes

  • La Leishmaniose du chien, c’est quoi ?

  • La Leishmaniose est une parasitose, maladie parasitaire, transmise par le phlébotome, un insecte proche du moucheron ou du moustique que l’on rencontre dans les régions chaudes et humides.

  • Entendons-nous bien : le phlébotome sévit dans le sud de la France, et non dans des zones tropicales. Les chiens vivants en métropole sont donc bel et bien exposés à ce danger.

  • On estime que 200 000 chiens seraient infectés sur le territoire, mais seuls 1 à 2 chiens sur 5 développeraient des symptômes cliniques de la maladie.

  • Les zones à risque tendent par ailleurs à s’étendre, et on trouve des cas de Leishmaniose jusque dans le nord de la France, mais aussi en Allemagne et en Suisse. Ces derniers sont néanmoins rares.

  • La Leishmaniose n’est pas qu’une affaire de chien, c’est une maladie que les moustiques peuvent aussi transmettre aux humains, et à d’autres mammifères.

  • Néanmoins, les maîtres résistent habituellement mieux à cette parasitose que leurs compagnons à quatre pattes, et seuls les humains immunodéficients courent de réels risques.

  • Chez le chien, c’est une autre histoire, et la maladie est souvent mortelle en l’absence de traitement chez les chiens présentant des symptômes.

  • Même si certains chats ont pu être contaminés par la maladie, tout comme quelques humains, les chiens sont le réservoir principal de la maladie avec, dans une moindre mesure, les canidés sauvages (renards). (1)

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  • Causes de la Leishmaniose du chien

  • Implication du parasite leishmania dans la Leishmaniose du chien

  • La Leishmaniose est causée par un parasite de très petite taille de la famille des leishmanies. Différentes sortes de leishmanies peuvent être à l’origine de la Leishmaniose du chien – on en recense plus de 700 souches en France.

  • Le cycle de transmission des leishmanies ressemble à s’y méprendre à l’histoire de l’œuf et de la poule : difficile de savoir qui, du phlébotome ou du chien, était le premier porteur du parasite.

  • Toujours est-il que les phlébotomes sont les vecteurs principaux de la maladie, qu’ils absorbent dans le sang du chien, transportent quelque temps et réinjectent dans le corps de leur prochaine victime.

  • Il faut bien noter que seul le phlébotome transmet cette parasitose. Si les leishmanies sont avalées par un autre insecte, elles sont anéanties par son organisme.

  • Une fois dans l’intestin du moucheron, les parasites mettent 4 à 20 jours à muer, passant du stade larvaire (promastigote) à celui d’agent infectieux (amastigote), avant de migrer vers les glandes salivaires de l’insecte.

  • Il convient de noter que les leishmanies ne sont présentes dans la salive du phlébotome qu’après quelques repas et une période de maturation, la parasitose ne transmet donc pas d’un chien à un son voisin dans une même foulée.

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  • Implication du déficit immunitaire du chien dans la Leishmaniose

  • En dehors du mécanisme de contamination à l’origine de la Leishmaniose, il convient de noter que tous les chiens ne développent pas de symptômes de la maladie.

  • Si on a longtemps cru que la Leishmaniose était quasiment systématique en cas d’infection par les leishmanies, on sait désormais qu’elle ne survient que chez les toutous dont la réponse immunitaire n’est pas adaptée.

  • Cette découverte pourrait sembler anodine, mais elle impacte en réalité grandement la manière de traiter et de prévenir cette parasitose.

  • De plus, elle implique une prévalence bien plus élevée des infections par les leishmanies que ce qui était supposé jusque là, les chiens porteurs sains du parasite étant potentiellement très nombreux.

  • Un facteur génétique entre également en jeu, les chiens présentant une mutation du gène RAMP1 étant plus sensibles à la maladie.

  • Leur mutation génétique vient en effet entraver le contrôle de la prolifération des leishmanies lorsque celles-ci ont été absorbées par les macrophages (globules blancs). A contrario, certains chiens semblent prédisposés génétiquement à mieux résister à leishmaniose.

  • De fait, on considère désormais que la cause majeure de Leishmaniose n’est pas l’infection parasitaire en elle-même, mais la réponse immunitaire de l’organisme.

  • Cette dernière peut être variable tout au long de la vie du chien, c’est pourquoi la Leishmaniose est considérée comme une maladie chronique.

  • La Leishmaniose peut donc se manifester chez un chien infecté lorsque la santé de son système immunitaire est affaiblie, par exemple en cas de stress, avec l’âge, suite à la prise de médicaments ou lors de maladie tierce.

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  • Symptômes de la Leishmaniose du chien

  • La Leishmaniose a la particularité de se manifester des mois, voire des années, après que le chien est été infecté par le parasite. Les symptômes surviennent donc en différé, bien après que le chien ait été piqué par le phlébotome.

  • Une rougeur, parfois légèrement saillante, peut apparaître à l’endroit où le phlébotome a piqué le chien. Ce site, nommé chancre d’inoculation, peut muer vers une lésion croûteuse, ulcérée, entourée d’un bourrelet œdémateux.

  • La lésion disparaît généralement au bout de 6 mois, puis s’ensuit une période d’incubation pouvant aller de 3 mois à 6 ans, à la suite de laquelle le chien développera ou non la maladie en fonction de sa réponse immunitaire.

  • Si la maladie se déclare, elle peut provoquer des symptômes très variés en fonction des organes atteints par les parasites. Dans la plupart des cas, les symptômes sont sévères et accompagnés de fièvre.

  • Un affaiblissement général du chien est souvent observé, l’animal semblant avoir subitement vieilli. Il manque d’entrain et d’appétit, maigrit (fonte musculaire et joues creusées), semble triste et fatigué.

  • Le plus souvent, dans près de 80% des cas, des symptômes cutanés s’ajoutent au mal-être du chien. Pelades diffuses et pellicules de grande taille sont typiques de la maladie, ainsi que des ulcérations pouvant accabler la peau, les muqueuses et les tissus internes de l’animal (trachée, nez, tube digestif…).

  • Des nodules peuvent apparaître sur les muqueuses (gencives, langues, zones génitales…), dégénérant parfois en tumeurs bénignes, mais impressionnantes.

  • Les ganglions du chien sont souvent enflés et sensibles, et près de la moitié des animaux malades présentent une onychogryphose, anomalie de la pousse des ongles qui deviennent plus épais et plus saillants.

  • Plus rarement, les chiens atteints de Leishmaniose développent des symptômes oculaires (conjonctivite, blépharite, kératite, etc.) et la présence d’un voile blanc sur l’œil d’un chien est très évocatrice.

  • Les saignements de nez importants (epistaxis), bien qu’ils ne concernent que 10% des cas en moyenne, sont très symptomatiques de la maladie.

  • Fréquemment, le chien peut présenter des signes d’atteintes rénales (soif et urine augmentées). Dans de rares cas, on peut observer des affections musculaires et des diarrhées.

  • Si la Leishmaniose cause habituellement des atteintes cutanées, et elle peut aussi adopter une forme viscérale engendrant des lésions de différents organes internes. Elle est alors d’autant plus difficile à diagnostiquer.

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  • Traitement et pronostic de la Leishmaniose du chien

  • Chez le chien asymptomatique présentant une faible séropositivité ou une séronégativité, le pronostic est bon. Puisque l’on sait désormais que l’infection par les leishmanies ne cause pas nécessairement la Leishmaniose, la question de traiter ou non l’animal est à étudier.

  • Il est souvent préférable de garder le chien sous surveillance, en sachant qu’une faiblesse immunitaire acquise risque de déclencher la Leishmaniose.

  • Aussi, les traitements aux corticoïdes, par exemple, seront à proscrire, et il sera particulièrement important de tout mettre en œuvre pour garder le chien en santé.

  • Le stress sera à éviter, tout comme l’alimentation bas de gamme et la fréquentation d’animaux non vaccinés qui pourraient lui transmettre des maladies affaiblissant son système immunitaire.

  • Chez les chiens présentant des symptômes, le pronostic est réservé et devient même sombre lorsque les atteintes, notamment rénales, sont déjà sévères.

  • Plusieurs médicaments peuvent être utilisés afin de contrôler les symptômes, mais le parasite ne pourra que rarement être éliminé de l’organisme du chien. Par ailleurs, les rechutes sont communes.

  • L’allopurinol associé aux antimoniés est le traitement de choix de la Leishmaniose canine. Les antimoniés permettent de résorber les symptômes chez la plupart des chiens, mais trois quarts d’entre eux rechutent dans l’année suivant leur traitement.

  • Un nouveau traitement est généralement possible, selon l’état des reins, et le taux de survie des toutous bénéficiant de ces médicaments est d’environ 4 ans. À terme, les antimoniés détériorent en effet les reins de l’animal, et ils ne peuvent donc pas être administrés à vie.

  • L’allopurinol seul est d’une efficacité variable, parfois surprenante, parfois décevante. Il tend à provoquer des calculs urinaires.

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  • Prévention de la Leishmaniose du chien

  • La Leishmaniose est une maladie grave, qui se soigne encore très mal. De fait, il est essentiel de prévenir l’infection par ces parasites plutôt que de miser sur la guérison d’un toutou malade.

  • Les antimoustiques, généralement associés aux antipuces chez le chien, sont redoutablement efficaces pour éloigner les phlébotomes qui transmettent la maladie.

  • En collier, en pipette ou en comprimés, ils ne doivent pas être négligés par les maîtres, surtout dans les zones à risque.

  • Il existe également un vaccin contre la Leishmaniose, encore tout récent, mais dont l’efficacité a déjà fait ses preuves.

  • Dans les zones à risque, la vaccination associée à un traitement répulsif est hautement recommandée. Il est également conseillé de ne pas faire sortir son chien du crépuscule à l’aube, de mai à octobre.

  • Par ailleurs, il est essentiel de ne pas faire reproduire un chien porteur de leishmanies, même asymptomatique : les parasites se transmettent lors de l’accouplement et durant la gestation.

  • Un toutou porteur de leishmaniose, mâle ou femelle, devrait être stérilisé par principe de précaution, afin d’éviter qu’il ne contamine d’autres chiens, potentiellement plus fragiles et susceptibles de développer des symptômes mortels, en échappant à la surveillance de son maître.

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  • Questions fréquemment posées par les maîtres sur la Leishmaniose du chien

  • La Leishmaniose du chien peut elle se transmettre à l’homme ?

  • La Leishmaniose peut infecter les humains, mais elle ne se transmet pas du chien à l’homme. Seuls les phlébotomes, une sorte de moustique, peut infecter les mammifères.

    Chez l’homme, la maladie est souvent bien moins grave que chez le chien.

  • Peut-on guérir la Leishmaniose du chien ?

  • Dans la majorité des cas, un chien ne guérit pas de la Leishmaniose et demeure porteur du parasite toute sa vie. Chez les toutous ayant développé des symptômes de la maladie, les rechutes sont fréquentes.

  • La Leishmaniose est-elle mortelle pour les chiens ?

  • La Leishmaniose est une maladie grave, presque toujours mortelle en l’absence de traitement. Si le chien bénéficie de soins précoces et adaptés, il peut cependant survivre des années supplémentaires, voire atteindre une longévité normale dans de bonnes conditions.

  • Qu’est-ce que la Leishmaniose du chien ?

  • La Leishmaniose est une maladie parasitaire transmise par une espèce d’insecte particulière, le phlébotome. Elle touche principalement les chiens, chez qui elle peut provoquer des symptômes sévères et engendrer la mort.

  • La Leishmaniose est une maladie grave, à laquelle le dicton « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique plus que jamais.

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  • L’ehrlichiose :

 

est une maladie bactérienne transmise par les tiques. Cette affection n’est présente, en Europe, que                                              dans le bassin méditerranéen.

Quelques jours après la piqûre de la tique, la maladie entre dans sa phase aiguë : le chien a de la température, il paraît abattu, apathique, ses ganglions grossissent, il peut vomir et même souffrir des douleurs articulaires.

Ces symptômes disparaissent assez rapidement et la maladie entre alors dans une phase de latence. L’animal paraît guérit et pourtant le germe est toujours présent.

Certains chiens vont vivre avec cette maladie sans jamais la re-déclarer, d’autres repasseront par des crises aiguës s’ils sont repiqués par une tique contaminante. Mais d’autres chiens développeront une forme chronique très grave au bout de quelques mois, voire quelques années.

Les symptômes de cette forme chronique sont :

  • un amaigrissement,

  • une baises de l’appétit,

  • des saignements (notamment de nez) ,

  • des douleurs articulaires.

Puis la moelle osseuse est atteinte et à ce stade, le traitement est illusoire et le pronostic vital, engagé.

Cette maladie est tout à fait curable sous sa forme aiguë ou latente grâce à un traitement antibiotique. La prévention reste la meilleure arme contre cette maladie. Il est recommandé d’utiliser, lors de vos déplacements en zone endémique, des traitements anti parasitaires adaptés : pipette ou collier anti-tiques. N’oubliez pas d’inspecter le corps de votre chien régulièrement, surtout après des balades en foret.

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  • La filiariose :

 

est une maladie parasitaire causée par la filaire et transmise par les moustiques, répandue dans les                                              pays chauds, humides et tempérés. La filaire est un parasite mesurant 20 à 30 cm qui se loge dans le cœur et l’artère pulmonaire et se nourrit de plasma.

Cette maladie n’est pas transmissible directement du chien au chien ou du chien à l’homme.

Symptômes :

  • le chien se fatigue vite,

  • il bave,

  • il tousse,

  • sa respiration est irrégulière.

Le cœur est surmené, ce qui peut entraîner, si l’animal n’est pas soigné, une hypertrophie de la paroi cardiaque, puis à une insuffisance cardiaque, ainsi que des troubles circulatoires avec ascite, hépatomégalie, œdème pulmonaire, insuffisance rénale et la mort.

Le dépistage se fait par analyse de sang. La filariose est une maladie curable grâce à un produit à base d’arsenic qui permet d’éliminer les filaires adultes, et à un traitement pharmaceutique adapté, la maladie est rapidement enrayée et le chien guérit, souvent sans séquelle.

Comme pour protéger vos animaux de la leishmaniose, il est conseillé, en zone endémique, d’utiliser des moustiquaires, de ne pas sortir le chien à l’aube ou le soir et d’utiliser des produits anti-moustiques. Il existe dans le commerce des produits microfilaricides sous forme de comprimés à administrer une fois par mois pendant la saison chaude.

 

La dysplasie de la hanche

La dysplasie de hanche du chien est une maladie héréditaire liée à un nombre important de gènes. ... Des facteurs extérieurs sont également impliqués dans l'apparition de la dysplasie de la hanche chez le chien comme une croissance trop rapide, une activité physique intense ou une alimentation inutilement riche en énergie.

La dysplasie de la hanche chez le chien est une maladie squelettique. Elle consiste en une malformation progressive de la hanche pouvant se révéler tout au long de la vie d’un chien (le chien ne naît pas avec sa dysplasie).

Le point de départ est une laxité excessive à l’origine d’un jeu anormal de l’articulation qui modifie

les contraintes passant par la hanche entraînant son inflammation et des lésions progressives des

cartilages, des ligaments et des os qui la constituent. Inéluctablement, de l'arthrose se développe.

Cette maladie est plus fréquente dans les races de grand format.

  • Les signes cliniques varient et comprennent des difficultés sur le train arrière.

  • La précocité du diagnostic est primordiale chez les chiots suspects, ou à risque.

  • La chirurgie n’est pas systématique. Elle est nécessaire et bénéfique dans des cas parfaitement ciblés, par un vétérinaire spécialiste.

  • Si la dysplasie de hanche est bien suivie et que les bonnes décisions sont prises, un chien dysplasique peut vivre une vie entière, de BONNE qualité.

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